Trois choses sont à retenir :On se rend compte que dans des appellations très abordables (de 7 à 10 €), on trouve de tout, aussi bien des crus qui bénéficient ...
❤❤❤❤❤ Henri Duboscq (voir Haut-Marbuzet) et sa sœur Anne-Marie se sont associés à Philippe Jorand dans ce vignoble de 12 ha qui s'étend sur les communes de Gaillan et de Queyrac.
“Le Château Layauga-Duboscq, raconte Henri Duboscq, est un vignoble que j’ai acquis en 2005 en m’associant à un chef étoilé propriétaire du restaurant Layauga. C’est pourquoi j’ai ajouté mon nom, c’est ce qui explique le nom Layauga-Duboscq, ensuite j’ai eu l’opportunité d’acheter 7 hectares supplémentaires, soit 12 hectares au total. Pendant les vendanges, les tris des raisins se font au grain à grain. Les vins du Château Layauga-Duboscq sont vinifiés dans des chais ultra modernes dans de petites cuves en bois de 60 hl. L’élevage se fait dans des barriques neuves ou d’un vin de Haut-Marbuzet. Les terroirs de Queyrac et de Gaillan, où sont plantés les vignes sont typiques du Médoc et donnent souvent des vins un peu rustiques, nous ne sommes pas dans les grands crus de Pauillac ou Saint-Estèphe… Je pratique un élevage dans des barriques en rotation sur elles-mêmes, ce qui permet la remise en suspension des lies, comme le font les bourguignons, cela donne des vinsronds et charmeurs. La particularité de ce vin est qu’il n’a pas la puissance des grandes appellations, c’est un vin qui a beaucoup d’élégance, de finesse, suavité, rondeur. L’influence du vinificateur compte évidemment, et l’on retrouve bien le style Henri Duboscq qui plait beaucoup. Ce sont des vins gourmands et fruités qui charment tous les palais. Dans ces terroirs de Médoc où il n’y a pas de graves drainantes, les années de canicule apportent de la prestance, de l’envergure au vin. Les 2015 et 2016 en sont la parfaite illustration.”
Comme avec Haut-Marbuzet, on est à la tête de son appellation avec ce superbe Médoccuvée Renaissance 2018, qui développe un bouquet complexe où s’entremêlent des notes de cassis et de cannelle, harmonieux, riche et parfumé, un vin très équilibré et de belle matière, à savourer sur un coq au vin ou un filet d'agneau aux échalotes confites, par exemple. La cuvée Renaissance 2017, gras, dense, à la fois riche et souple, où s’entremêlent des notes de fruitscuits et de truffe, un beau vin très classique, épicé, toasté, un beau volume en bouche avec des tanins fins.
Le Médoc 2018, plus souple, mêle une rondeur tannique et une belle ampleur en bouche, d’une très jolie finale avec des notes de fumé et de fraise des bois surmûrie, idéal sur un foie de veau à la vénitienne ou une cassolette de rognons de veau à la moutarde. Une vraie gourmandise, le 2016, de bouche délicate, charpenté et équilibré, parfumé (griotte, humus...), c’est un vin intense au nez, ample en bouche, velouté. Le 2015, a une belle roberubis foncé, un vin représentatif de ce grand millésime, très parfumé au nez (griotte, fumé), tout en distinction, aux nuances de cassis et de sous-bois au palais, taninssoyeux mais denses, belle garde.