Il n'est souvent pas si simple d'accorder les fruits de mer. Le goût iodé puissant des coquillages et des crustacés peut gâcher un vin. Il faudra choisir des vins blancs suffisamment nerveux donc assez puissants et dotés d'une belle acidité ... Lire la suite
Vin et Foie gras
Un seul conseil, prenez grand soin dans le choix de votre foie gras, il devra être de couleur rose ou beige pâle, ferme au toucher et sans tâches brunes. Optez pour un foie gras de canard plus goûteux et moins cher que le foie d'oie ... Lire la suite
Vin et Gibiers
Les gibiers qu'ils soient à plumes comme le canard, le faisan, la bécasse ou la caille ou à poils comme un chevreuil, une biche, un sanglier ou encore le lièvre annoncent les repas d'automne et les fêtes de fin d'années ... Lire la suite
Vin et Poissons
Les alliances mets vins autour du poisson se feront majoritairement avec un vin blanc. En effet, le poisson est riche en protéines qui fondent l'acidité des vins blancs. A la différence des protéines de la viande, celles du poisson ne peuvent adoucir les tanins du vin rouge ... Lire la suite
Vin et Viandes
La manière de présenter et préparer la viande va influencer la texture du tissu animal, l'odeur, la couleur et la teneur en graisse. Les types et le degré de cuisson de même que la nature de la coupe, fine ou épaisse vont également générer une palette de sensations tactiles ... Lire la suite
Vin et Volailles
Poulets, pintades, pigeons, canard, et dindes, appellent une multitude d'accords mets et vins. La volaille est véritablement le trait d'union entre les vins rouges et les vins blancs. En plus du jeu des textures et des goûts, on peut s'intéresser au jeu des couleurs entre la chair de la viande et la robe des vins ... Lire la suite
Vin et Fromages
La France compte beaucoup de fromages de différentes sortes. Le plateau de fromage fait donc partie des rituels de la table, pourtant beaucoup d'idées reçues s'effondrent à la dégustation. L'alliance des vins et des fromages en est l'exemple le plus frappant ... Lire la suite
Vin et Desserts
Les types de desserts sont nombreux ; glaces, tartes aux fruits, desserts chocolatés, aux cafés, crèmes et autres mousses ...Ils appellent généralement des vins rouges ou blancs d'évolution différente ... Lire la suite
MEDOC Le terroir fait la différence Ici, intrinsèquement, un Margaux n’a rien à voir avec un Pauillac (ni même avec un autre Margaux, tant les sols sont ...
❤❤❤❤❤ Un domaine de 19 ha issu d’un terroir exceptionnel de graves siliceuses et d’argiles graveleuses parsemées de moellons calcaires (65% Sauvignon, 15% Sauvignongris et 20% Sémillon pour les vinsblancs; 60% Merlot, 30% Cabernet-Sauvignon et 10% Cabernetfranc pour les vins rouges). Vendanges manuelles, élevage du blanc 30% en barriques neuves pendant 6 mois sur lies fines et 70% en cuves sur lies également; le rouge : vin de goutte 80% de la récolte en barriques pendant 12 mois et vin de presse 20%. Le vin produit sur le domaine se caractérise par une expression minérale autant en rouge qu'en blanc reflétant le type de solargilo-calcaire. La vigne est présente depuis longtemps au Domaine de Grandmaison : dès le XVIIIe siècle, Monsieur de Belleyme, Ingénieur cartographe du Roi Louis XV, mentionne notre crû alors appelé Barreyre. Au fur et à mesure des époques, la production de vin s’est parfois interrompue, (à cause du gel, du phylloxéra), et a parfois fait place à la polyculture. Grandmaison a aussi fait office de maison de campagne. François Bouquier, qui avait dû quitter son Cantal natal au début du vingtième siècle, y fit quelquefois les vendanges et acquit le domaine en 1939, quand il sut qu’il était à vendre. Puis, à partir de 1970, Jean (son fils) et son épouse Françoise reconstituèrent le vignoble et entreprirent la construction de l’actuel cuvier. Grandmaison entrait alors à nouveau en production. Depuis 1988, c’est François (leur fils) qui vinifie et avec son épouse May, tous deux se consacrent à la propriété familiale depuis 1993.
“Le millésime 2015 a été une année un peu compliquée, nous raconte François Bouquier, relativement sèche, qui a donné des raisins de petite taille. La pluie d'Août n'a pas compensé le manque d'eau, d'où de faiblesrendements (de 35 à 40 hl/ha) pour les blancs et les rouges.
Les blancs sont équilibrés, volumineux, aromatiques. Les rouges ont une belle homogénéité, de la rondeur, de la richesse, de beaux degrés naturels. En bref, peu de récolte, mais une maturité rapide et optimale.
Millésimes à la vente en 2016 : en rouge, 2012, 2013, puis 2014 au Printemps ; en blanc : 2015.”
François Bouquier ne participe pas aux concours et reste fidèle à ne produire qu'un seul vin rouge et un seul vin blanc. Il intensifie sa production en blanc en ajoutant 1 hectare afin d'atteindre 3 ha 5 en production.
Son Pessac-Léognan rouge 2013, savoureux, aux notes de groseille et d’humus, mêle une finessetannique à une rondeur en bouche persistante, d’une finale avec ces notes de fumé et de fraise des bois surmûrie. Excellent 2012, de couleur soutenue, bien charnu, tout en nuances aromatiques (fruits macérés, épices), de robe foncée, de bouche complexe où dominent la prune, le cuir et les sous-bois, aux taninsdoux, avec une finale très persistante. Le 2011, de couleur intense aux reflets noirs, est un vin généreux, avec des arômes de fruits rouges et d'épices, et des tanins bien enrobés, typé et persistant, idéal sur des noisettes d'agneau aux flans de légumes ou un filet de veau en croûte de cèpes. Remarquable 2010, riche en couleur, dense, où se mêlent la griotte et l’humus, un vin charnu, charpenté, de garde. Savoureux 2009, aux notes de fruits macérés et d’épices, gras, aux tanins très équilibrés, au charnu caractéristique, bien en bouche, de belle évolution. Le 2008, de couleur profonde, structuré, ample, avec des tanins riches et qui se fondent bien, des arômes de fruits bien mûrs (cassis, griotte...), tout en finale. Le 2007, de couleur grenat aux reflets violine, est tout en bouche, avec beaucoup de structure, au nez de cerise et d’humus, de charpente très élégante. Le 2006, dense, où se mêlent la griotte, la groseille et l’humus, aux taninssoyeux, est bien charnu, ample et structuré, de garde. Le 2005, alliant une finessetannique à une rondeur persistante, est chaleureux, de très bonne évolution.
Remarquable Pessac-Léognan blanc 2014, aux nuances de fleurs, finement poivré, gras mais nerveux, très bien équilibré, de bouche parfumée et ample, à déboucher aussi bien avec des brochettes de fruits de mer qu’avec une aiguillette de boeuf en gelée. Le 2013, un vin sec mais suave, de jolie robe dorée, très rond, très fruité, de bouche puissante et persistante, aux notes d’amande et pêche. Le 2012 est d'une très belle persistance d'arômes, avec des nuances de pêche et de tilleul, est tout en distinction. Le 2011, avec cette ampleur caractéristique, alliant charpente et finesse, d'une belle finale aromatique (poire, bruyère...), parfait avec des filets de merlan en papillote ou une vichyssoise aux moules.